Le/la Chief Happiness Officer, traduit en français par le/la « responsable du bonheur », est un.e professionnel.le dont le rôle est d’assurer la mise en place et le suivi de conditions de travail favorisant le bien-être des salariés. Très répandu dans les grandes entreprises aux Etats-Unis, et plus précisément dans la Silicon Valley, ce nouveau métier a fait son arrivée petit à petit en Europe. Mais quels sont les avantages pour votre entreprise de recruter un.e Chief Happiness Officer ?
1. En quoi consiste le métier de Chief Happiness Officer ?
La mission première du/de la Chief Happiness Officer est d’améliorer la qualité de vie au travail. Pour cela, de nombreuses options sont à sa disposition. Quoi de mieux par exemple que l’organisation régulière d’évènements internes pour renforcer la culture d’entreprise ainsi que les relations humaines entre collaborateurs ? Cela peut se traduire par des afterworks, des petits-déjeuners orientés santé avec fruits secs et/ou fruits frais au menu, ou encore des cours de yoga hebdomadaires afin d’aider à relâcher la pression.
S’il/elle est chargé.e d’augmenter et de maintenir les niveaux de bonheur au sein de l’organisation, le/la Chief Happiness Officer s’assure aussi que les employés exercent une carrière qui leur corresponde à 100%. Dans le cas contraire, il/elle peut notamment proposer des pistes pour changer de rôle au sein de l’entreprise, et apporter son soutien dans ses démarches.
Par ailleurs, le/la Chief Happiness Officer fait partie intégrante du concept de « wellworking », que nous présentions dans un précédent article, et qui consiste principalement à revoir la manière dont les espaces de travail ainsi que les relations humaines sont organisés. Le/la CHO fait donc partie des solutions proposées pour améliorer le bien-être des employés et, en conséquence, la productivité de l’entreprise.
A ce propos, alors que les notions de bonheur des collaborateurs et de rendement du travail étaient autrefois perçues comme antinomiques, elles sont aujourd’hui reconnues comme intimement liées. Le/la Chief Happiness Officer peut au besoin servir de facilitateur entre employeur et employés pour rappeler le lien étroit entre ces deux notions, et apaiser les éventuelles tensions en proposant un avis objectif sur la situation. Comme souvent, tout est question de communication !
Quoi qu’il en soit, l’émergence de ce nouveau métier entraîne un nécessaire changement par rapport au style de management plus traditionnel.
2. Pourquoi recruter un Chief Happiness Officer ?
Après l’expérience de la crise du Covid-19, le retour au bureau a été pour certains travailleurs source de réticences, voire de conflits avec leur employeur. En effet, habitués à un plus grand niveau de flexibilité permis par le télétravail, ceux-ci ont éprouvé certaines difficultés à retrouver la routine plus cadrée du bureau. De plus, les attentes des salariés sur la qualité de vie au travail sont devenues une priorité pour nombre d’entre eux. Dans ce contexte, recruter un.e Chief Happiness Officer présente plusieurs avantages.
Tout d’abord, pour aider les salariés démotivés à retrouver le chemin du bureau avec le sourire, il faut avant tout qu’ils s’y sentent heureux et épanouis. Le/la CHO peut alors intervenir pour mettre en place les conditions (de travail) favorisant l’épanouissement des employés et le sentiment d’appartenance.
Cela peut passer par la création ou l’optimisation de process internes, impliquant davantage les travailleurs ou faisant davantage appel à leur créativité. Le soin porté au cadre de travail peut jouer un rôle tout aussi important pour redonner aux travailleurs le goût de venir au bureau. Par exemple, la mise à disposition de nourriture saine sur le lieu de travail contribue au sentiment de bien-être. Votre entreprise propose déjà des paniers de fruits frais à ses salariés ? Excellente initiative ! Si vous cherchez d’autres idées de snacking sain pour accompagner vos fruits frais, jetez un œil aux distributeurs éco-responsables de fruits secs, noix en tout genre et céréales, proposés par BulkBar. Produits healthy, présentés en vrac et certifiés bio, que demander de plus ?
Un autre élément à prendre en compte concerne la reconnaissance au travail. Tout employé veut se sentir valorisé et apprécié. C’est dans la nature humaine. En l’absence de reconnaissance, le nombre de démissions augmente, la productivité diminue, et au final, tout le monde est perdant.
Il revient dès lors au management de faire preuve d’écoute, d’empathie et de bienveillance. Et pour ce faire, rien de tel que d’avoir en interne une personne désignée, dont la mission première consiste précisément à assurer ce sentiment de bien-être au travail.
Les entreprises ayant déjà fait le choix d’avoir un.e Chief Happiness Officer en interne (par exemple Google, Siemens, TikTok, Air BnB, Coca-Cola, etc.) ne le regrettent pas ! Elles citent d’ailleurs souvent cet élément comme source de plus grande créativité des équipes, de productivité renforcée et de meilleur taux de satisfaction auprès des employés.
En conclusion
Si les fondements du métier de Chief Happiness Officer sont similaires à celui de DRH, le/la CHO a pour mission première le bien-être de ses collègues, là où le/la DRH a généralement une multitude d’autres responsabilités.
Le/la CHO doit avoir d’excellentes qualités de communication pour exercer correctement ses missions, tant vis-à-vis de son supérieur hiérarchique que des salariés.
En tant que garant.e du bonheur au travail, son rôle est devenu essentiel au sein des entreprises. Il/elle a également la lourde responsabilité d’apaiser les éventuelles tensions et d’aider les collaborateurs en difficulté.
Recruter un.e Chief Happiness Officer présente donc de nombreux avantages, et devrait à l’avenir s’imposer de plus en plus souvent comme une évidence dans la plupart des entreprises.
Publié le 24/02/2023